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Lecture

Marie-Christine Barrault

M

arie-Christine Barrault est une actrice française qui s’est illustrée auprès des plus grands réalisateurs et metteurs en scène : 

de Rohmer à Wajda, de Manoel de Oliviera à Volker Schlöndorff, Jacques Lassalle…

Christian Bobin (1951-2022° est un écrivain et poète français.

Il se fait connaître du grand public en 1992 avec Le Très-Bas, livre consacré à saint François d’Assise, et n’a depuis cessé de gagner en popularité. Auteur très prolifique, il a publié une soixantaine d’ouvrages durant sa carrière.

Attiré par l’écriture vers l’âge de 15 ans, il se lance dans des études de philosophie et se passionne pour les œuvres de Platon, Spinoza et Kierkegaard.

À 25 ans, il commence à écrire Lettre pourpre, un premier ouvrage qui sera publié en 1977 grâce à sa rencontre avec Laurent Debut, jeune fondateur des éditions Brandes.

Ne cherchant pas vraiment le succès, Christian Bobin continue à écrire, tout en enchaînant les petits boulots. Il est ainsi tour à tour bibliothécaire (bibliothèque municipale d’Autun), guide à l’écomusée du Creusot, rédacteur à la revue Milieux, élève infirmier en psychiatrie et professeur de philosophie.

Ses premiers textes, brefs et se situant entre l’essai et la poésie, sont publiés aux éditions Brandes, Paroles d’Aube, Le Temps qu’il fait, chez Théodore Balmoral, et surtout chez Fata Morgana (où il publie notamment Lettres d’or). À partir de la fin des années 1980, ses livres paraissent alternativement chez Fata Morgana et chez Gallimard, puis, en alternance avec Gallimard, aux éditions Lettres Vives et Le Temps qu’il fait.

En 1991, il connaît un premier succès littéraire avec Une petite robe de fête, ouvrage vendu à 270 000 exemplaires. L’année suivante, l’auteur toujours aussi discret fait sensation dans les librairies avec Le Très-Bas, livre consacré à saint François d’Assise, qui s’écoule à plus de 400 000 exemplaires et est salué par la critique (prix des Deux Magots et grand prix catholique de littérature en 1993).

En 1995, marqué par la mort prématurée de son amie de cœur (connue lors d’une soirée et déjà mère) Ghislaine Marion, Christian Bobin rend un hommage vibrant à la vie dans La plus que vive (1996), œuvre qui ne fait qu’accroître davantage son public. Malgré ces succès, il reste un auteur « amoureux du silence et des roses », fuyant les mondanités de la scène littéraire. « Ma vie, écrit-il dans Louise Amour, s’était passée dans les livres, loin du monde, et j’avais, sans le savoir, fait avec mes lectures ce que les oiseaux par instinct font avec les branches nues des arbres : ils les entaillent et les triturent jusqu’à en détacher une brindille bientôt nouée à d’autres pour composer leur nid. »

Il tient également une chronique intitulée Regard poétique dans le magazine mensuel Le Monde des religions.

En 2016, il reçoit le prix d’Académie de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Le 11 mai 2023, Christian Bobin reçoit à titre posthume le prix Goncourt de la poésie décerné à titre spécial pour l’ensemble de son oeuvre poétique.

A l’initiative des communautés de communes Retz-en-Valois, Lisières de l’Oise et de l’Agglomération de la Région de Compiègne, en partenariat avec la Cité internationale de la langue française et l’Association pour un festival de la langue française, le festival Paroles conjugue diversité des propositions, proximité des lieux de programmation et accessibilité pour tous.

Organisé par

Les communautés de communes :
Lisières de l’Oise

Retz-en-Valois

Et l’Agglomération de la Région de Compiègne

La Cité internationale de la langue française